Calme parfait

Il travaillait tous les jours de la semaine et n’avait pratiquement aucun jour de congé. Quand il avait suivi cette voie, il avait été heureux de pouvoir faire ce qu’il lui plaisait. Mais avec le temps et avec du recul, il s’était rapidement aperçu que ce métier était beaucoup trop pour lui. Il ne dormait pratiquement plus, sautait des repas, et ne faisait que travailler encore et encore. Cela l’épuisait et il lui était même venu à l’idée d’en finir avec tout cela. En s’étant dévoué au travail, il avait, en quelque sorte, perdu sa vie. Il avait perdu sa jeunesse.

Il reprenait à cinq heures du matin, ce jour-là. Il ne se leva pas quand le réveil sonna. Quelques heures plus tard, il sortit de chez lui mais il n’alla pas travailler. Bizarrement, il se sentait comme libre, comme si plus rien ne le retenait… comme si plus rien n’allait l’angoisser. Il se rendit alors dans une plaine. Il n’y avait que de l’herbe à perte de vue. Il s’avança puis soudain, se laissa tomber dans l’herbe. Les yeux perdu dans le ciel avec pour seul bruit le vent, cela avait été son rêve et il était réel à ce moment. Il voulut rester ici pour toujours tant ce calme était parfait.

L.M

(Merci de ne pas copier ou utiliser ce texte sans mon accord.)

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