Il avait fini sa dernière journée de travail de la semaine. Il était en week-end de 4 jours. Et pour ne pas les gâcher, il avait décidé d’aller à la maison de vacances de ses grands-parents. Ils lui avaient donné la clé un peu plus tôt dans le mois.
Il arriva vers 22 heures à peu près, le chalet était situé en pleine montagne, isolé du monde. Il rentra à l’intérieur, et alla poser ses bagages dans la chambre. Il prépara tout un tas de choses et finalement, il alla se coucher aux alentours de 23h30.
En plein milieu de la nuit, un étrange bruit le réveilla. Tout d’abord, il crut qu’il avait rêvé. Donc il ne s’inquiéta pas et referma les yeux. Mais à ce moment précis, il entendit un cri perçant retentir. Il se releva rapidement. Qu’est ce que c’était ? Il attendait, après tout, ce n’était peut-être que le fruit de son imagination. Enfin ça, c’était ce qu’il voulait croire. Puis, soudain, il entendit des bruits de pas au dessus de lui. C’était au grenier. Cette fois-ci, il ne pouvait plus prétendre rêver. Les pas étaient lourds et réguliers. Son cœur battait la chamade. Quelqu’un s’était-il introduit chez lui ? Après tout, c’était un homme alors qu’avait-il à craindre ? Il se leva donc et sortit dans le couloir. Il marcha en direction de l’escalier qui menait au grenier, bien que sa démarche n’était pas très confiante. Soudain, un autre cri retentit encore plus fort et plus perçant que le premier. Il se retourna brusquement du côté d’où venait le cri et retint de s’évanouir. Il était nez à nez avec une grosse araignée qui avait fait sa toile en plein milieu du chemin. Il n’avait habituellement pas peur des araignées mais cette nuit, il se serait bien passé d’en voir une ! Il monta lentement les marches de l’escalier. Il redoutait d’arriver en haut. Mais il dû y arriver. Il poussa la porte qui s’ouvrit en un horrible grincement. Il regarda dans toute la pièce, il n’y avait personne. Il avança à l’intérieur, en face de lui se trouvait une grande fenêtre. Soudain le cri retentit, mais cette fois-ci, il fut tellement fort que la fenêtre se brisa en mille morceaux. Stupéfait par ce qui venait d’arriver, il tomba à terre. Des araignées se mirent à surgir de tous les côtés. Elles étaient immenses et nombreuses. Elles commençaient à l’ensevelir. Le cri retentit mais cette fois-ci, il ressemblait plus à un rire.
L.M
(Merci de ne pas copier ou utiliser ce texte sans mon accord.)